Mikaël Kingsbury a été surnommé le « Wayne Gretzky des bosses » pour sa capacité extraordinaire à battre des records et à redéfinir les standards du sport.

Grand passionné de hockey, Kingsbury adore aussi le ski. Il a commencé à skier sur des bosses à seulement huit ans, inspiré par la performance du skieur finlandais Janne Lahtela, médaillé d’or aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002. À 17 ans, Kingsbury était précurseur lors des Jeux d’hiver de Vancouver en 2010. Depuis, il a entrepris une carrière historique, établissant le record absolu de victoires en Coupe du monde FIS chez les hommes, remportant sept Globes de cristal consécutifs et décrochant 10 médailles aux Championnats du monde. Kingsbury perpétue fièrement la tradition québécoise de produire des skieurs de bosses de classe mondiale, dans la lignée de son héros Jean-Luc Brassard et de son ancien coéquipier Alex Bilodeau.

En 2014, Kingsbury est monté sur le podium aux côtés de Bilodeau, remportant l’argent lors d’un doublé canadien à Sotchi. Quatre ans plus tard, il a couronné une saison exceptionnelle en décrochant l’or olympique à PyeongChang, un moment véritablement emblématique.

Malgré son succès mondial, l’amour de Kingsbury pour le hockey reste profondément ancré. Lorsqu’il est à Montréal, on peut souvent le trouver en train d’encourager ses Canadiens au Centre Bell ou de patiner avec ses coéquipiers lors de leur passe-temps préféré hors saison.